mercredi 5 novembre 2014

Marché de Forville à Cannes...les champignons de la discorde!

       


Marché de Forville à Cannes.
Je fréquente assidûment ce marché, c’est une de mes distractions favorites et c’est surtout  la que commence ma cuisine.
Alors, avec mon regard professionnel et une grande expérience, je décèle immédiatement des anomalies, que vous ne voyez pas peut être pas.
Si je déplore le niveau général des prix sur ce marché, qui sont exagérément élevés, je déplore également quelques pratiques, peut être pas très conformes a la législation en cours sur l’affichage et tout particulièrement l’affichage des prix aux 100 grammes et non au kilo. Faisant constater cette anomalie a une marchande, elle me rétorqua que les gens prennent généralement 100 grammes !!! Quelle hypocrisie, car il s’agit en fait, uniquement de ne pas afficher le prix au kilo qui effraierait le consommateur. Il y a également des barquettes qui sont proposées, déjà prêtes, par exemple petites pommes de terre grenaille ou tomates cerises, avec un tarif affiché qui n’est pas celui de la barquette, mais celui des 100 grammes. Cela peut être considéré comme une arnaque, car de nombreuses personnes ne se rendent même pas compte de cela. J‘ai toujours défendu les petits producteurs et artisans, mais pour cela encore faut il qu’ils soient exemplaires. Une des « arnaques » fréquentes concerne le mesclun. Le vrai mesclun est un mélange de jeunes pousses coupées, alors que se généralisent les mélanges de salades, auxquels on ajoute de grosses feuilles coupées en morceau et de surcroît, comme si cela ne suffisait pas elles sont littéralement trempées, jusqu’à en doubler le poids. Certes vaporiser un peu d’eau pour maintenir la fraîcheur du produit, c’est bien, mais tremper les salades dans l’eau, comme je le vois faire régulièrement,  c’est du vol !!!

Autre désagrément, ce sont les marchands qui refusent que l’on se serve. Quand un panneau l’indique, on a le choix d’accepter ou non cette décision et pour ma part je fuis le stand. Je peux comprendre que certains produits sont fragiles et que les consommateurs ne sont pas toujours très délicats dans leurs manipulations, mais en ce qui me concerne je suis très respectueux des produits et j’ai donc du mal à accepter cette décision.


 Ma dernière mésaventure fut avec le marchand spécialisé dans les champignons, il est facile a reconnaître car il n’y en a qu’un. Il propose des champignons de différentes origines, parfois douteuses, a des prix très élevés, mais l’abondance de champignons cette année, a fait baisser les prix, même a Cannes et même chez lui. Je me laisse donc tenter par l’achat de quelques cèpes, pour les consommer crus. Un panneau m’indique qu’il ne faut pas tripoter les champignons, je signifie donc au marchand mon intention d’acheter quelques exemplaires que j’aimerai choisir pour tester leur fermeté, il me rabroue ne me disant qu’ici on ne choisit pas ! Après avoir échangé quelques mots peu aimables, Je lui montre mes billets de banque en lui disant qu’il ne pourra pas les toucher ! C’est donc à ce malotru que j’attribue un beau triple fuck, qu’il pourra partager avec les autres marchands peu honnêtes ou peu sympathiques.

jeudi 24 juillet 2014

DISTRIBUTION MASSIVE DE FUCKS…les bistrots parisiens… et tous les bars français servant du mauvais café.



DISTRIBUTION MASSIVE DE FUCKS…les bistrots parisiens… et tous les bars français servant du mauvais café.

Le bistrot parisien c’est génial, tout le monde adore, mais il y a souvent des bémols, le coté obséquieux des serveurs et puis les prix injustifiés pratiqués et la mauvaise qualité de sproduits servis.  Ce fuck est donc collectif s’adresse à tous les bars de France qui servent du mauvais café !

And the winner is…
Pas de chance pour le « café du centre » rue Montorgeuil 75002 Paris, mais c’est ma  dernière mauvaise expérience et donc celle que je vous relate rapidement.
C’est très agréable de se poser dans cette rue bruyante mais très vivante pour observe.  Je suis donc stratégiquement en place et commande un café très allongé de type «américain », le serveur est plutôt aimable, le café est sur ma table, brulant et insipide, de l’eau chaude colorée. Je regarde le ticket : 4.80€ !!! Je demande le prix d’un café « normal », c’est 2,30€…j’ai vraiment du mal à croire que rajouter de l’eau coute 2.50€, ce sera donc un triple FUCK pour le café du centre de la rue Montorgueil !!!

Pour la petite histoire et a titre indicatif, j’ai pris un café « américain » à Orly dans la salle d’attente de la navette Air France, dans un lieu ou l’on ne fait pas de cadeaux en général et cela m’a couté 2.90€…

vendredi 4 avril 2014

Chez Irène, producteur : 06273550… marché de Forville à Cannes…LE FUCK de la semaine.

Chez Irène, producteur : 06273550… marché de Forville à Cannes…


Concernant les exagérations, le manque de professionnalisme, voire les arnaques, parmi les acteurs des métiers de bouche, les restaurateurs ne sont malheureusement pas les seuls.Je fréquente assidument les marchés, plus particulièrement ceux de Provence, c’est une passion car c’est la que commence la cuisine et c’est la que l’on devrait être au plus près du terroir et de la saisonnalité. Mais les marchés ne sont pas très bien organisés en règle générale et il faut une certaine expérience et un peu de bon sens pour s’y retrouver et faire la différence entre producteurs et revendeurs. Tout le monde a le droit d’exister, de cohabiter, mais un peu de clarté pour aider le consommateur ne serait pas de trop. Un marchand qui vend des bananes, des tomates toute l’année, n’est pas un producteur du sud de la France !! Il vend les mêmes produits que ceux des grandes surfaces et souvent beaucoup plus chèrement. Ce qui est grave c’est que sous la belle image des marchés provençaux, se glissent de nombreux escrocs, vendant des produits minables qui font semblant d’être du terroir, trompent le consommateur et donne une mauvaise image de la région. Soyez donc vigilants.Mais le sujet du jour, c’est le marché de Forville à Cannes, ou je me rends régulièrement. Il y a pas mal de petits producteurs et l’on y trouve de très beaux produits (malheureusement ces étals ne sont pas tous présents tous les jours, quel dommage qu’il n’y ait pas une règlementation municipale a ce sujet, car ce comportement est anti commercial). Cependant, parmi les marchands honnêtes, il y en a qui le sont moins et profitent de l’exagération cannoise en matière de prix, pour pratiquer des tarifs obscènes, avec une pratique trompeuse et détestable qui gagne du terrain, l’affichage des prix des produits aux 100 grammes et non au kilo !!!. Comment expliquer l’énorme différence de prix entre le marché de Cannes et celui de Vintimille en Italie. Ce dernier est vraiment magnifique, de surcroit ouvert toute la journée, ce qui n’est pas le cas a Cannes ou les étals sont présents que le matin. Cette semaine le marché de Vintimille sentait bon le printemps avec des petits, pois, févettes, fraises, asperges, tomates de Sicile, petits artichauts…etc., alors que celui de Cannes était encore hivernal. Mais ce qui est choquant et inexplicable c’est que les févettes, dont je raffole, se vendaient en moyenne 4.00€ en Italie et 12€ en France. Le tarif des poissons est en moyenne deux à trois fois moins cher en Italie et de surcroit, on vous le prépare systématiquement. J’ai acheté cette semaine un demi-kilo de petits calamars, pour un montant de 4.00 € et la vendeuse me les a préparé, alors que je n’aurai jamais osé le demander. En revanche, j’ai vu un panneau minable sur un stand de pécheur a Cannes ou il était mentionné le prix et spécifié  « on ne nettoie pas le poisson a ce prix la » !!! Quelle honte madame, vous n’avez pas grand-chose à faire de vos quelques courtes matinées, compte tenu du peu de clients …ne pleurez pas si ces derniers fuient votre étal et vont en grande surface, vous êtes la seule responsable.Je veux bien vous accorder que la fiscalité en France est plus sévère, mais elle ne peut expliquer cet écart insensé. Je pense qu’aucune explication n’est possible sinon qu’en France on marche sur la tête, même ceux qui ont pourtant les pieds dans la terre. Ma dernière mauvaise expérience, pour illustrer cela, c’est sur le stand « chez Irène » ou une dame sans sourire et sans politesse commerciale élémentaire, propose les fruits et légumes de sa production. Je me laisse séduire par quelques beaux produits et une montagne de pissenlits me fait de l’œil. Le tarif n’est pas affiché, j’achète tout de même, ne pouvant imaginer qu’une plante sauvage qui envahit les champs, donc gratuite, puisse se vendre au prix de la viande. Le montant demandé me parait excessif et je demande donc le détail de mes achats. La dame, fini par sortir le ticket et me le jetant dit d’un ton arrogant « vous pouvez le garder » !!! (En Italie, pays qui a longtemps jouit d’une mauvaise réputation, le ticket est systématiquement donné, sans qu’on ait à le réclamer). Quelle n’est pas ma surprise en découvrant que les salades sauvages non nettoyées sont facturées à 20.00€ le kilo, soit 3.70€ la poignée!!. C’est une honte, un scandale. Et bien Irène me verra désormais passer devant son stand, sans que je ne m’y arrête plus jamais et je lui octroi un beau FUCK .


lundi 31 mars 2014

le restaurant "Maghreb", 40 Rue Mimont, CANNES, obtient un triple FUCK

Maghreb, 40 Rue Mimont, CANNES…Une violente envie de couscous, me conduit vers ce restaurant dont j’avais vaguement entendu parler. Mais, je n’irai pas quatre chemins, ce fut la première et dernière fois, car  l'expérience a été pathétiquement catastrophique. Je vous la relate…Nos deux couscous, spécialité de la maison, ont été très longs à arriver! Un comble car c'est le seul plat servi dans cet établissement. Le décor est pitoyablement banal et quand on connait la qualité de l’artisanat des différents pays du Maghreb, c’est lamentable de donner une telle image de ces pays. Les assiettes finissent par arriver et sont posées sur table, nous offrant un spectacle désolant. Elles sont  garnies chichement,  très peu de graine et sans plus de générosité pour le reste du plat, trois légumes seulement,  de grosses carottes, beaucoup de carottes (il devait y avoir une promotion dans le coin!) des énormes navets pas assez cuits accompagnés d'un pauvre morceau de courgette molle. Mon couscous aux merguez, a du être terminé au lance flamme ou flambé au napalm, car la graine est surmonté de trois bâtons calcinés du plus bel effet graphique!! Quand c'est noir c’est cuit dit une expression populaire, et bien non,  quand c’est noir c’est immangeable!!! Le plat de mon amie, est garni d’un poulet anémié et  insipide, juste cuit a la vapeur et n'ayant pas baigné dans un bouillon parfumé comme cela doit se faire. Nous mangeons du bout de la fourchette ce qui est ingurgitable, c'est-à-dire la graine agrémentée de bouillon, car nous sommes affamés. Je m’attends à ce que le serveur propose de nous resservir, au moins ce qui est consommable, c’est à dire la semoule, comme cela se fait traditionnellement, mais il débarrasse les assiettes a moitié pleines, sans poser de question et propose seulement un dessert. Le congélateur fourni par le fournisseur de saloperies surgelées, bien en évidence dans la salle, nous indique qu’il faut refuser la proposition.Le couscous est un plat convivial et très généreux, alors quand il est servi chichement dans une petite assiette il en perd son essence.  Le vin proposé au verre est d'origine algérienne (c’est ce qu’il y a de moins cher sur la marché, mais ce n'est peut être pas le meilleur choix!) est réellement imbuvable et facturé au prix de la bouteille dans l’épicerie voisine!!!En sachant que ce restaurant si situe dans un quartier populaire ou l’on s’attend à trouver des prix doux et non ceux pratiqués sur la Croisette et en  connaissant le prix de revient d’un couscous, cet établissement s’avère être très très cher. Bouffe immangeable, décor médiocre, professionnalisme absent et tarifs excessifs,  ça c’est de l’arnaque. Cet endroit est infréquentable,   à impérativement EVITER et donc un triple fuck pour cette adresse cannoise.

vendredi 21 mars 2014

GUIDE FUCK...LIBER'TEA a NICE

  


un magnifique triple "fuck" pour le "liber'tea" a Nice

Je vais inaugurer cette rubrique avec ma dernière (chronologiquement)  mésaventure. C’était la semaine dernière, le 15 mars, j’avais envie de quitter mon écran d’ordinateur et d’aller voir le soleil en vrai. Je me rends donc à Nice en fin de matinée, avec des envies de promenade et d’un repas agréable. Je me souviens qu’il y a, rue de France, un formidable cuisinier japonais, Keisuke Matsushima, nous nous y rendons a tout hasard et ce dernier fit mal les choses car le restaurant était fermé. Nous déambulons parmi la multitude de restaurants avec employés racoleurs (il me semblait que cela était interdit) et décidons de chercher une place au soleil, elles sont rares et compte tenu de l’heure tardive, nous jetons notre dévolu et nos fesses sur deux chaises libres en terrasse et au soleil, d’un établissement appelé très subtilement « le Liber’tea ». L’accueil est digne d’un bar parisien, peut on encore employer le mot accueil d’ailleurs. Nous trouvons deux cartes très compliquées avec des propositions par tranches horaires. Je pense que nous allons partir et tenter notre chance ailleurs, lorsqu’un serveur nous apporte les bonnes cartes, celles correspondant à l’horaire en cours!! Le bon sens me dit de fuir, mais mon ventre me demande à être nourri rapidement, nous commandons donc 1club sandwich et un tartare « classique », accompagnés de 50 cl de vin rosé, du genre que l’on boit quand on pas envie de boire de l’eau...ni du vin !! Nous nous concentrons sur le plaisir procuré par le soleil lorsque les assiettes arrivent. Le club sandwich est anémique avec un pain d’une blancheur et d’une mollesse sans égal. Le tartare, est en fait de la viande hachée (à chier) avec de gros morceaux de mauvais oignons, couronnée par un jaune d’œuf. Apres avoir gouté je ne trouve justement pas de gout ! Je rajoute du sel, du tabasco, l’huile d’olive disponible qui s’avère être une insulte a ce noble produit,  j’évite la poussière de poivre, ça va de soi, je mélange tout cela et goute a nouveau mais le plat reste insipide. Je rajoute tout ce que je trouve, sale et tabascote plus que de raison, mais rien n’y fait, la viande n’a toujours pas de gout, pas plus que les frites. Les trois feuilles de salade ne sont pas assaisonnées, mais le gros nul qui fait office de cuisinier n’a pas omis de faire des zigouigouis avec de la réduction de vinaigre caramélisé, baptisée « balsamique ». Nous mangeons vraiment pour nous nourrir, sans aucun plaisir et cette ignominie facturée a 42.00€ pour 2, sans café, sans dessert, aura réussit à nous faire oublier qu’on aurait pu passer un moment agréable au soleil. Il y en a marre de ces établissements qui servent de la MERDE,  facturée très chèrement. A ce prix la, on peut proposer des plats simples et gouteux. Honte a vous le liber’tea.  Alors évitez ce lieu, même si ses voisins ne sont peut être pas mieux !

Liber’tea 9 bis rue de la liberté 0600 Nice.      



CREATION DU GUIDE "FUCK", DES RESTAURANTS A EVITER.

Billet de mauvaise humeur…J’ai longtemps pensé, que la critique culinaire ne devait pas « égratigner » et se contenter de parler des bonnes adresses, mais les choses ont mal évoluées et aujourd’hui, au pays de la gastronomie, ou l’on ne parle que de cuisine et de chefs, qui compte des dizaines de revues spécialisées dans la cuisine, dont tous les magazines proposent une rubrique culinaire à l’instar des chaines de télévisions, et bien, hormis les magnifiques propositions élitistes de vrais chefs,  globalement on mange mal en France.  A Paris l’on peut tirer son épingle du jeu et trouver des bistrots ou petits restaurants honorables dans tous les arrondissements, mais tout le monde n’habite pas Paris!! Quand on vit en Province ou quand on s’y déplace, si l’on n’est pas très organisé, avec guides et réservations en main, on fait de mauvaises expériences et cela est devenu insupportable. Alors j’ai décidé de relater les miennes et de signaler les lieux pathétiques avec des prestations qui sont de vraies arnaques, car dénoncer est devenu un devoir.Voici donc la première rubrique du  « GUIDE FUCK » des restaurants à éviter…Les endroits ou vous pourrez vous rendre et manger un vrai plat avec gout, à prix normal, feront l’objet d’un guide prochainement, ou seule l’assiette sera notée. Ce guide ne sera pas un défouloir pour règlements de compte entre professionnels, il y a TripAdvisor pour cela, il ne s'agit pas de parler de lieux ou la cuisine ne m'a pas plu, mais de dénoncer les vraies arnaques.  Il n’a pas la prétention d’être exhaustif, car il devrait alors dénoncer au moins  90% des restaurants existants, il relatera mes coups de gueule suite a de catastrophiques expériences, dans des lieux ou j’ai réellement « mangé » au hasard de mes déplacements. 

mon ami "grincheux"


Il n'y aura pas de distribution d'étoiles, mais avec l'aide de mon ami "grincheux", nous attribuerons des « fuck ».